Cafe haitien
À l'origine sans garanties officielles ni contrôle, elle s'est dotée en France depuis mai 2002 d'un cadre officiel, cependant, pour l'heure, moins rigoureux que celui de l'agriculture biologique.
2 - Écodécryptage
Un mode de production moins novateur qu'il n'y paraît
Bien que dotée d'un caractère limitant et prudent, l'agriculture raisonnée reste de fait une agriculture industrielle « classique » qui – malgré l'utilisation de quelques méthodes issue de l'agriculture biologique – repose sur les principaux paradigmes suivants :
1– Utilisation pour les plantes d'engrais minéraux artificiels, issus du pétrole, et pour les animaux d'aliments hautement énergétiques (et de synthèse pour la partie vitamines et oligo-éléments). Le but : doper au maximum la croissance.
2 – Sélection génétique des plantes ou animaux, et de modes d'élevages reposant quasi-exclusivement sur des impératifs économiques : pour les plantes, arrivée prévisible à maturité, aspect, durée de conservation, résistance aux chocs pour les transports. Pour les animaux, croissance accélérée, plus grand nombre de portée, résistance à certains stress d'élevage…
3 – Protection médicale assistée des plantes ou animaux, grâce à l'utilisation de produits phytosanitaires de synthèse pour les plantes, ou d'antibiotiques pour les animaux.
4 – Concentration géographique, et spécialisation des élevages ou des cultures en vue d'une exploitation économique « optimisée » : un mode de production qui se révèle à l'usage porteur de plus d'inconvénients que d'avantages (désertification des campagnes, appauvrissement accéléré des sols dû à la monoculture, pollution accrue des élevage).
Signalons, pour toutes ces raisons que l'agriculture raisonnée reste mal adaptée à la productions d'aliments de type terroir – Vins AOC