Candide chapitre 19
Problématique :Comment en affectant la froide objectivité du constat, voltaire, parvient-il à dénoncer l’horreur de l’esclavage ?
Dans un premier lieu, j’analyserais de ton du constat. Dans un second lieu, je parlerais de l’ironie qui est omniprésente et le jeu de voltaire sur le double sens des mots.
* Dans ce premier chapitre, le récit est fait par un narrateur qui ne paraît pas prendre parti, il donne les choses telles qu’elles sont d’une manière neutre.
Il présente d’abord la silhouette du nègre, et ensuite il est présenté par des details vestimentaires, puis enfin par des éléments de sa propre personne. Le tout étant mit sur le même plan, simplement sur le ton du constat aux lignes 1et 2.
Le nègre lui-même semble se livrer à un simple constat. Il utilise un ton calme et didactique pour expliquer les causes de son état : par un présent de généralité et d’habitude. L’emploie des temporelles gomme toute indignation ou prise de parti, encore une fois, elles n’expriment qu’un simple constat. On passe de l’évocation générale des esclaves à l’était particulier du nègre.Cela l’inscrit dans une histoire collective.
Le ton de la neutralité permet de mieux faire éprouver au lecteur la cruauté su sort fait à un digne esclave.
Seuls les adjectifs révélants le point de vue de candide souligne que l’état de l’esclave ne peut qu’inspirer la pitié et font appel à la sensibilité du lecteur
L’ironie, qui est omniprésente est un outil principal de la contestation. Voltaire joue sur le double sens des mots : on peut donner un double sens à fameux, il a un sens valorisant, mais le sens que voltaire à donné est fameux, celebre pour sa cruauté. Le nom « Venderdendur » rappelle l’origine hollandaise de l’esclavagiste, mais on peut entendre aussi vendeur à la dent dure, car le marchand d’esclaves est connu pour sa cupidité et sa cruauté.
« fortune » est d’abord dans le sens