Candide
Candide de Voltaire, conte philosophique écrit au siècle des Lumières, dénonce la vision optimiste du monde : les injustices, les inégalités et l’intolérance. L’œuvre est-elle plutôt amusante ou nous amène-t-elle à s’interroger sur les hommes ? Nous verrons comment ce récit tout en étant divertissant comporte un enseignement.
Candide est une œuvre qui m’a diverti.
Effectivement dans ce conte, Voltaire a recours à l’ironie. En effet les péripéties que l’on peut suivre tout au long du conte sont égayantes comme le passage des fesses coupées lorsque Martine raconte son histoire ou encore la laideur de Cunégonde. De plus, les noms des personnages sont souvent amusants comme celui du héros « Candide » qui met en avant la naïveté du personnage, celui de « Cunégonde » ou celui de « Vanderdendur » qui a une consonance très amusante. Enfin l’ironie est présente grâce aux reprises des expressions de Leibniz comme « raison suffisante » ; « les effets des causes ».
Le monde merveilleux du conte a contribué également à ma distraction. Voltaire commence en utilisant la formule traditionnelle du conte « Il y avait en Westphalie... » et localise l’histoire dans un château. Les personnages semblent également sortis d’un conte de fée ; il dit de Candide que « sa physionomie annonçait son âme » En outre le passage du chapitre 17 au chapitre 19 où Candide découvre l’Eldorado avec ses pierres précieuses et ses repas faramineux nous font pense à un monde magique. De même certaines coïncidences glissées dans ce conte comme les trois chevaux présents lors de la fuite de Candide, Martine et Cunégonde nous confortent dans l’idée du conte tout comme la vision puérile de Candide dans certaines situations avec l’image des soldats de plomb lors de la guerre.
L’œuvre détend donc lors de sa lecture grâce à l’accumulation d’éléments amusants et à la parodie du conte merveilleux mais Candide m’a surtout fait réfléchir notamment sur la violence de l’époque.