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1561 mots 7 pages
La société anonyme Sportmaxi est née de l’initiative de deux commerçants du secteur dit « informel ». C’est sur proposition de M. Boye, 32 ans, jeune commerçant diplômé de l’enseignement supérieur en sciences économiques que M. Faye, 60 ans, très riche commerçant n’ayant jamais fréquenté l’école, décide de se lancer dans une aventure industrielle assez originale. L’intérêt que présente une telle décision, prise par deux hommes que presque tout oppose, réside dans trois aspects distincts du projet :
- la nature de l’activité retenue : la fabrication et la distribution de chaussures de sport;
- le fait que le projet est celui de personnes issues d’un secteur informel soumis à une logique différente de celle de l’industrie;
- et enfin, le fait que l’expérience en question constitue une illustration parfaite de la possibilité de relations financières directes entre le secteur informel et l’industrie.
Tout cela serait-il le résultat d’une rencontre heureuse entre deux générations de commerçants du secteur informel ? Quoi qu’il en soit, le 01/04/1996, l’unité industrielle est née à la zone industrielle de Dakar. La création de la société a été saluée par les autorités politiques et économiques du Sénégal même si par ailleurs, il y eut beaucoup de difficultés administratives dans la mise en place des structures : l’installation d’une ligne téléphonique a été difficile pour des raisons de saturation du réseau de la zone; le dédouanement et la disponibilité de l’équipement technique n’ont pas été aisés. L’investissement total est estimé à 600 millions de francs cfa et toute la technologie est importée d’Europe. D’ailleurs, une équipe de techniciens européens a séjourné au Sénégal, le temps d’assurer une bonne installation et un parfait fonctionnement du matériel.
Le montage financier s’est fait avec l’aide d’un fonds spécial d’investissement (FSI) géré par la « Primature » du Sénégal; et lors de la demande de financement, une étude de projet avait été

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