cas sencom
- la nature de l’activité retenue : la fabrication et la distribution de chaussures de sport;
- le fait que le projet est celui de personnes issues d’un secteur informel soumis à une logique différente de celle de l’industrie;
- et enfin, le fait que l’expérience en question constitue une illustration parfaite de la possibilité de relations financières directes entre le secteur informel et l’industrie.
Tout cela serait-il le résultat d’une rencontre heureuse entre deux générations de commerçants du secteur informel ? Quoi qu’il en soit, le 01/04/1996, l’unité industrielle est née à la zone industrielle de Dakar. La création de la société a été saluée par les autorités politiques et économiques du Sénégal même si par ailleurs, il y eut beaucoup de difficultés administratives dans la mise en place des structures : l’installation d’une ligne téléphonique a été difficile pour des raisons de saturation du réseau de la zone; le dédouanement et la disponibilité de l’équipement technique n’ont pas été aisés. L’investissement total est estimé à 600 millions de francs cfa et toute la technologie est importée d’Europe. D’ailleurs, une équipe de techniciens européens a séjourné au Sénégal, le temps d’assurer une bonne installation et un parfait fonctionnement du matériel.
Le montage financier s’est fait avec l’aide d’un fonds spécial d’investissement (FSI) géré par la « Primature » du Sénégal; et lors de la demande de financement, une étude de projet avait été