Ce travail est une contribution du vaste projet initié, il y a quelques années, par le LA.N.A, en vue d’aboutir à la confection d’un Atlas archéologique du Gabon. Il concerne le département de l’Okano, qui comprend également le district de Sam, dont nous sommes originaire. Cette région est restée, pour l’essentiel, peu connue sur le plan archéologique jusqu’à nos travaux. Il convient cependant de reconnaître que des indices archéologiques y ont été signalés par le passé : l’administrateur ECKENDORF signale avoir trouvé une pièce partiellement polie, en 1947, entre Makokou et Mitzic (LOCKO, 1988) ; par ailleurs la S.P.P.G avait découvert des traces d’occupation préhistorique dans les années 60, sur l’axe routier Ndjolé-Lalara (auteur et année). Mais d’une manière générale, la région est restée presque inexplorée du point de vue archéologique.
I- Problématique et objectifs Notre région d’étude est très peu connue sur le plan archéologique. L’idée d’entreprendre des recherches archéologiques dans le département de l’Okano (Mitzic) s’impose donc afin de combler ce manque. Malgré des investigations menées un peu partout par les membres de la célèbre S.P.P.G, le LA.N.A (Laboratoire National d’Archéologie), les organismes internationaux ou les collectionneurs et administrateurs, aucune prospection n’a été faite dans cette région. Cependant, le rapport n°7 de la S.P.P.G, daté de 1965, parle de prospections sur l’axe routier Ndjolé-Lalara, mais il n’est pas fait mention de la localisation précise de ces objets. Par ailleurs, il existe très peu de travaux antérieurs à nos recherches, attestant de la présence d’une population ou d’une civilisation préhistorique dans cette région. Ceci constitue donc pour nous une orientation quant aux zones à prospecter et sur le type de documents archéologiques susceptibles d’être mis au jour. Dès lors, de nombreuses interrogations subsistent : l’espace de cette région d’étude a-t-il été occupé par plusieurs