Chronique de la dérive douce
L’origine de l’Homme et le but de sa présence terrestre à toujours été un mystère pour celui-ci.
En 1637, Descartes écrit le Cogito dont la première évidence permet de qualifier le sujet Humain, soit l’Homme, somme une chose pensante. Descartes n’ayant fait aucune allusion à Autrui lors de l’écriture du Cogito. Plus tard, Jean Paul Sartre décide d’écrire un Cogito basé sur l’existentialisme**. En plus de faire référence à Autrui, le Cogito existentielle de Sartre permet d’échapper au problème du solipsisme tout en évitant de faire appel à l’hypothèse d’un Dieu Transcendant. Mon hypothèse de lecture suppose que le sujet Humain partage une relation non-additive avec Autrui, qu’il a besoin de celui pour expérimenter certaines choses et qu’il doit prendre en compte la vision d’Autrui.
En premier lieu, afin d’arriver à la finalité que le sujet humain est une chose pensante, Descartes a d’abord remis en question toutes les valeurs qu’il avait acquises auparavant, affirmant qu’il ne pouvait se baser sur des fondements dont il n’était pas persuadé de l’évidence. Ceci est la première règle de la méthode soit la règle de l’évidence, où ici le terme « évidence » signifie une connaissance claire, distincte et indubitable. Suite à cela, Descartes à soumis toutes ses connaissances à la règle de l’analyse en décomposant celles-ci pour en faire des évidences simples. Puisque les connaissances acquises proviennent de figures d’autorité, les connaissances sensibles ne sont pas fiables en raison des hypothèses des hallucinations, de la folie et de la possibilité du rêve, les connaissances formelles sont originaires de l’image d’un Dieu peut-être trompeur (malin génie); tous ces facteurs font que ces connaissances ne respectent pas le critère de l’évidence, donc qu’il est impératif de les rejeter. Le doute ressentit envers tout ce qui n’est pas évident permet à Descartes, de savoir que, même lorsqu’il se trompe et