Cinq façons d'enseigner
Vers une cohérence entre pratiques pédagogiques et modes d’évaluation. Regard socio – politique sur cinq façons d’enseigner.
Si l’on veut l’appropriation du contenu d’un cours par les étudiants eux-mêmes, comment s’y prendre ? Pourquoi ? Quels cours ? Osons dire - presque - tous les cours, à partir de DOCUMENTS remis aux élèves…Ou à partir de manuels, d’encyclopédies, de journaux, d’articles Internet, de films… Des exemples : Ecologie : cycle du carbone et de l’azote. Linguistique : grammaire structurale et grammaire générative. Mathématiques : les multiplications musulmane et canadienne. Pédagogie : Montessori et Fröbel. Pour ou contre les examens notés. Grammaire : conjonction et préposition. Sciences naturelles : le renne et le lama. Langue espagnole : ser et estar .Géologie : la tectonique des plaques à partir de deux sources documentaires…
1ère façon : A la chaire, il explique ses documents, écrit au tableau. Les étudiants, eux, notent, posent parfois des questions. Parfois aussi le professeur, c’est lui, interroge l’un ou l’autre apprenant qui répond docilement, observé par tous. Le cours continue. Silencieux. Passifs, mais pas pour longtemps, une interro suivra qui obligera les apprenants à s’approprier eux-mêmes la matière. A eux - le plus souvent- de se débrouiller pour choisir les moyens d’apprendre : empirisme, méthodes venues d’ailleurs, précepteurs coûteux, groupes spontanés d’étudiants où l’idée de « couler » un concurrent est absente ou non .Cet enseignement logocentrique s’apparente à la scholastique. Il tendrait à développer la dépendance, la soumission.
2ème façon : Le professeur distribue des feuilles de son cours et dit : « Lisez ». Les étudiants ne lisent guère en profondeur ; non motivés, ils survolent le plus souvent, ils attendent la suite connue : le professeur interroge .C’est la méthode socratique, également centrée sur