Cirque
SUR
LE CIRQUE
ALLER TOUJOURS PLUS LOIN EN DÉPIT DU RISQUE le cirque a toujours été renommé pour sa recherche de performences incroyables. En effet, c'était déjà cela qui faisait déplacer les foules aux prémices du cirque dans les arènes romaines durant l'Antiquité. L'extraordinaire est donc inhérant au cirque, il a participé de sa naissance. Que cela soit par le biais de fauves ou autre bêtes impressionnantes ou par des numéros de funambulistes ou autres exercices périlleux de la sorte, c'est bien au départ l'aspect dangereux et épatant qui déplaçait des foules autours de la « piste ». Il est vrai que les prises de risque des circassiens me fascinent particulièrement, car cela nous détache quelque part de notre condition d'homme.Nous qui sommes fait pour garder les pieds sur terre, défier la gravité, que ce soit par des saltos ou en marchant sur un fil au dessus du vide, jouer avec le feu alors que nous n'y sommes pas insensibles.. tous ces numéros relèvent chez le circassien d'un plaisir particulier et complexe.
Effectivement, pourquoi rechercher cette montée d'adrénaline si particulière: le dompteur qui met sa tête dans la gueule du fauve, ou le jongleur qui manie des lames, quel sorte de plaisir éprouve-t-il sachant que la moindre erreur d'inattention peut lui coûter cher? C'est peutêtre le jeu avec le danger, le fait de déjouer la peur, de faire quelque chose qui relève de l'extraordinaire pour un homme, mamifère le plus dénué de tous sur terre. Serait-ce un moyen d'exorciser un sentiment d'infériorité inconscient? Dompter des bètes dont nous n'aurons jamais la force, flirter avec les cieux et l'appesenteur alors que nous n'avons pas d'ailes, autant d'exemples qui montrent que le circassien cherche à outrepasser ses limites humaines.
Cette notion de danger, je l'ai dit plus haut, était présente dès les débuts du cirque avec les chrétiens jetés aux fauves affamés (bien que la grande différence avec nos circassiens