Citations pascal pensées
40, p. 44 « Car on trouve toujours obscure la chose qu’on veut prouver, et claire celle qu’on emploie à la preuve. » 57, p. 47 « Ou on vous entraîne, ou on vous irrite. » 66, p. 50 « Il faut se connaître soi-même : quand cela ne servirait pas à trouver le vrai, cela au moins sert à régler sa vie, et il n’y a rien de plus juste. » 69, p. 51 « Deux infinis, milieu. –Quand on lit trop vite ou trop doucement, on n’entend rien. » (justesse de la lecture) 71, p. 51 « Trop et trop peu de vin ». 72, p. 52 « Que l’homme, étant revenu à soi, considère ce qu’il est au prix de ce qui est […] ; et que, de ce petit cachot où il se trouve logé, j’entends l’univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi-même son juste prix. » p. 53-54 « Car enfin, qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout. » p. 55 « Connaissons donc notre portée ; nous sommes quelque chose, et ne sommes pas tout. » p. 56 « cet état qui tient le milieu entre deux extrêmes se trouve en toutes nos puissances. Nos sens n’aperçoivent rien d’extrême […]. Trop de vérité nous étonne. […] et trop de bienfaits irritent : nous voulons avoir de quoi surpayer la dette […]. » p. 57 « Cela étant bien compris, je crois qu’on se tiendra en repos, chacun dans l’état où la nature l’a placé. » 79, p. 62, à propos de Descartes « nous n’estimons pas que toute la philosophie vaille une heure de peine. » 80, p. 63 « nous sommes bien certains que nous n’avons pas mal à la tête, et que nous ne sommes pas boiteux ; mais nous ne sommes pas si assurés que nous choisissons le vrai. […] il faut préférer nos lumières à celles de tant d’autres, et cela est hardi et difficile. » 82 (Imagination) p. 64 « Qui dispense la réputation ? qui donne le respect et la vénération aux personnes, aux ouvrages, aux lois, aux grands,