Citroen
1. HISTORIQUE DE LA MARQUE CITROËN
André Citroën (1870-1935), fils d’un diamantaire hollandais, achète en Pologne le brevet de l’engrenage à double chevron (d’où le symbole graphique) en 1905.
Au cours de la même année, ce polytechnicien fonde la «société des engrenages Citroën», qui débouchera en 1919 à la naissance de la Société Citroën et à la construction d’automobiles qui bénéficieront en avant-première de cette nouvelle technologie.
Le constructeur a toujours, tout au long du XXème siècle, donné une priorité à la technique (suspensions confortables, tenue de route active, freinage puissant) plutôt qu’au design et au marketing de la marque, au risque de créer de grands déséquilibres financiers. En 1934, les banques ne le suivent plus. Les frères Michelin prennent une participation dans les usines Citroën, puis à la demande des banques, la gestion. André Citroën meurt en 1935, les frères Michelin gardent le contrôle de Citroën jusqu’en 1976, date de la fusion avec Peugeot au sein de la holding P.S.A. Peugeot Citroën.
Depuis l’intégration de la marque dans le groupe P.S.A. (Peugeot Société Anonyme), la constitution de banques d’organes communes, et la rationalisation d’une gamme désormais cohérente avec la demande des clients de tous les marchés mondiaux, cette marque est non seulement viable mais présente une alternative aux produits de sa marque «sœur» et néanmoins concurrente, et aux produits Renault leader sur le sol français.
Le XXIème siècle, avec la commercialisation de modèles plus attrayants ayant pour cible une clientèle plus jeune et plus dynamique, annonce une nouvelle politique de l’entreprise. Ayant déjà un savoir-faire technique à la pointe de l’innovation, la marque s’attache à produire des voitures à l’image plus moderne et dynamique, de manière à rajeunir sa clientèle caractérisée par une moyenne d’âge élevée.
L’entreprise compte aujourd’hui 13 200 collaborateurs, dont 5 900 à l’étranger. En