Civilisation philosophie
David Hume en recourant à une démonstration avec des arguments à l'appui, opte pour la deuxième solution (vivre en groupe).
Quelle est l'utilité de la vie en société ?
Selon Hume, l'homme est un être dépourvu de qualités naturelles. Il a donc tout à la fois plus de besoins que les autres animaux (il lui faut des vêtements pour se protéger du froid, par exemple), et moins de moyens pour les satisfaire, parce qu'il est faible. C'est donc pour pallier cette faiblesse naturelle que l'homme vit en société : la vie en commun permet aux individus de regrouper leurs forces pour se défendre contre les attaques et pour réaliser à plusieurs ce qu'un seul ne saurait entreprendre ; elle permet aussi de diviser et de spécialiser le travail, ce qui en accroît l'efficacité mais génère également de nouveaux besoins (il faudra à l'agriculteur des outils produits par le forgeron, etc.). Se dessine alors une communauté d'échanges où chacun participe, à son ordre et mesure, à la satisfaction des besoins de tous (Platon, La République, II).
Le moi : un être social et culturel
La conscience de soi passe par l'autre, l'homme est un être social. Nous vivons dans un monde humain et c’est grâce à cela qu'on prend conscience de soi. Sans la conscience des hommes, nous ne pouvons pas avoir une conscience de soi ; nous apprenons a penser en apprenant à parler. Il présuppose les rapports à l'autre. Conscience de soi implique la reconnaissance des autres (avec la certitude d'être autre chose).
Elles aspirent la connaissance ; manifester dans la réalité.
Risquer sa vie (mépriser la vie) est avant tout une reconnaissance de l'autre.
Autrui est-il un médiateur entre moi et moi-même ?
« Dans toutes… pas à la société » (l1à6) : -L’homme a le désir ardent d’être en société
Arguments :
-Parmi toutes les créatures, l’homme est le plus enclin à vivre en groupe.
-Nous (à valeur généralisante) tous : nous