Classicisme et Néoclassiscime
Synthèse : L'effet / l'ordre... Si la baroque cherche le mouvement, les effets, l'abondance, s'adressant davantage aux sens à travers des formes « ouvertes » qui s'étendent, s'envolent ; le Classicisme prône l'ordre et l'idéal, la construction par la forme fermée, définie, isolée...
La première moitié de 18eme
La peinture Rococo...
A la fin du regne de Louis 14, en 1715, goût nouveau pour le motif décoratif de la « rocaille » (grottes, coquillages... qui s'introduit dans le décor intérieur).
Cette esthétique s'épanouit dans les années 1720-60. Evolution du baroque vers plus de « frivolité », de fantaisie.
Art mondain correspondant à l'atmosphère raffinée et intellectuelle des salons parisiens. Une envie nouvelle d'intimité. « La peinture désormais doit plaire ».
→ Chez Watteau
Admis à l'académie royale de peinture, on créa pour lui un genre nouveau, la « Fete galante ».
Fêtes vénitiennes, 1718-1719
Scène qui se passe en exterieur. Compo courbe, idée d'ondulation.
La gamme d'amour, vers 1717
2 sentiments différents entre le premier et le deuxieme plan : refus, surprise / séduction. Compo en diagonal qui coupe le tableau en 2 (ombre / lumière).
Il créer des doubles sens dans ses tableaux.
→ Chez Boucher
Peintre favoris de la marquise de Pompadour. « Peintre des plaisirs » dans une peinture érotico-galante.
Il parvient à saisir de petites scènes quotidiennes, des aspects intimes et secrets du « règne de la femme ».
→ Chez Fragonard
Fragonard joue avec les « ambiguités » et la « polymésie » de l'image : en littérature, ce style est appelé « marivaudage », dérivé de l'auteur de théâtre Pierre de Marivaux à qui l'on doit entre autres, la Surprise de l'amour, le Jeu de l'Amour et du hasard en 1730.
Il sera réputé pour ses œuvres considérées comme « libertines » suggérant plastiquement le « désir amoureux par des scènes troublantes par leur ambiguité visuelle ».
Le verrou, 1778
Clair-obscur, ligne