La première guerre mondiale produit un effet non négligeable sur l’esprit de Picasso : commence alors un nouveau chapitre de la vie de celui-ci. Entre 1916 et 1925 le travail de Picasso étonne : ses œuvres néoclassiques sont « déroutantes ». Les critiques et le public viennent à peine de prendre conscience de la place de Picasso en temps que fondateur du cubisme, qu’il révoque les règles traditionnelles de la pratique artistique pour les remplacées par de nouvelles règles. Cette période de la vie de l’artiste est riche au niveau culturelle mais n’en reste pas moins confuse : se mélange de mouvements picturaux parait pour certains « incompatible ». Vers 1916, Picasso revient à une forme insolite du réalisme, quelques fois provocateur d’autres non. Ce réalisme apparait sous le nom de néoclassicisme. Le retour très brève à ce mouvement, de style classique et figuratif, traduit chez l’artiste une nostalgie des volumes « sculpturaux ». Mais attention on ne peut parler d’un retour à l’académisme au contraire il faut plus y voir une relecture des principes classiques où sont ajoutées des touches de modernité. L’origine du « « retour à l’ordre de Picasso est du à son voyage en Italie avec la troupe des Ballets Russes, là bas il rencontre des hommes brillants qui lui font découvrir l’univers de la musique de la danse et une femme dénommée Olga (danseuse au Ballet Russe) avec qui il a un enfant en 1921. Durant cette période assez calme de sa vie, il décide de revenir à une forme d’art plutôt classique (après les avant-gardes). Chez Picasso (contrairement aux artistes antérieurs du classicisme) la notion de symétrie et d’idéalisation est absente. Il déséquilibre volontairement les corps et utilises des formes massives. Les sujets qu’il peint le plus souvent se rapportent à l’Antiquité et aux fresques de Pompéi. Il trouve une voie qui mêle l’art ancien et sa volonté d’exprimer le monde voir même l’humanité en utilisant des volumes sculpturaux : c’est la période « des