Cmlibertés fondamentales (l3 droit)
§1/ Définition des libertés publiques.
Distinction entre la et les libertés. La liberté au 13ème : celui qui ne dépend que de lui même => il n’appartient à aucun maitre. La liberté va qualifier l’état d’une personne autonome, à l’opposition à l’esclavage et à l’état de servitude.
Evolution au 16ème s. : la personne libre est celle qui n’a pas de contrainte morale et sociale particulière. La personne qui peut de ce fait prendre des libertés.
—› La distinction de ces deux approches : la première, on a une conception individualiste, on retient l’individu et seul celui ci est concerné. La référence à la morale est symptomatique, la contrainte qu’on s’impose à soi même. Donc individualisme à l’opposition de la société. Si on parle de moralité, c’est que la société peut fixer des normes à la moralité, et ainsi l’encadrer. On parle alors de moralité publique. Cette absence de contrainte sociale inscrit l’individu dans la société, comme l’inscrit la moralité. IL est libre dans la marche de manœuvre que lui laisse la société. On se rapproche de la conception philosophique de la question. C’est la possibilité de faire ce que l’on veut, et non ce que un autre veut. On parle d’une autodétermination => l’absence de contrainte externe, étrangère. L’individu est libre dès lors que personne ne peut exiger de lui de faire ce qu’il ne veut pas, ou de ce qu’il ne peut accepter sans contrainte.
—› La seconde conception : la jouissance de droits accordé à tous citoyen. Ce n’est plus l’individu mais le citoyen = l’individu pris dans un groupe donné (dans une société). C’est la société qui accorde un certains nombre de droits, et qui en contrepartie garantisse ces droits. Ce sont des droits politiques. L’individu est libre dans la stricte limite des droits que la société lui accorde. Quelque soit la quantité des droits politiques qu’on lui reconnaît, du moment qu’on lui en reconnaît un, il est libre dans ce droit.