Comment au travers d’un discours polémique césaire remet-il profondément en cause le colonialisme ?
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Introduction Grand écrivain, poète et homme politique antillais, Aimé Césaire, est né en 1913 en Martinique et y est mort en Avril 2008. Il a écrit de nombreux poèmes tels que « Cahier d’un retour au pays natal » ou encore « soleil cou coupé » ainsi que plusieurs pièces de théâtre. Ce discours en partie inspiré du courant surréaliste fut rédigé en 1950 sous la IVème République alors que les peuples colonisés étaient encore considérés comme de simples outils de production sans respect de l’humain.Ce texte prend place dans un contexte politique délicat vis-à-vis du devenir des colonies ; En effet de nombreuses colonies réclament leur indépendance comme l’Algérie, la Tunisie, le Maroc ou encore l’Indochine. D’autres comme l’Inde, qui l’obtient en 1947, devinrent des précurseurs de la décolonisation. Décolonisation très difficilement accepter par les colons.
Ce discours exprime la volonté qu’a Aimé Césaire de rendre aux peuples colonisés leur humanité, leurs coutumes, et leurs droits que les colons leurs ont soustraits. Comment au travers d’un discours polémique Césaire remet-il profondément en cause le colonialisme ? Tout d’abord nous montrerons qu’elle image Aimé Césaire donne du colonialisme et pour finir nous exposerons au nom de quelles valeurs il clame son indignation.
A. Césaire met en valeur le rapport de force déséquilibré qui existe entre colons et les colonisés ; ceux-ci sont réduit à une situation d’infériorité et de crainte, visible au travers des mots tels que « peur », « intimidation », « pression » et renforcée par les expressions « masses avilie », « complexe d’infériorité » qui attestent de leur impuissance. Ils ne choisissent pas ce qu’ils veulent faire « corvée », « culture obligatoire ». Il dénonce les rapports de domination soumission en traitant les colons de « dominateurs » et les colonisés de larbins. Il met en rapport le colonialisme avec quelque chose d’illégal au travers de termes liés à l’interdit comme « police », «