Corpus révolte
On peut parler de poésie engagée car chacun des 3 poèmes défend une thèse et veut transmettre un message, avoir un impact sur le lecteur.
Chacun de ces poèmes a un message différent :
Le premier poème d'Aimé Césaire, « au rendez-vous de la conquête » aborde le thème du colonialisme avec la pensée d'un antillais qui prend conscience de la situation de son pays, et se révolte contre l'oppression coloniale.
Dans le premier paragraphe le sentiment de révolte monte : « le gigantesque pouls sismique qui bat maintenant la mesure d'un corps vivant en mon ferme embrasement »
L'homme a pris conscience, son corps lui appartient : il renaît. Avec son ferme embrasement il est décidé à faire changer les choses.
Ensuite le « je » fais place au « nous », ce n'est plus lui qui prend conscience mais le pays entier : « Et nous sommes debout mon pays et moi, les cheveux dans le vent … »
Il appelle ses pairs à s’insurger.
L'accusation commence : « Et la voix prononce que l'Europe nous a pendant des siècles gavés de mensonges et de pestilences »
Voilà c'est dit.
L'argumentation arrive.
Il remet en question le discours du colonisateur qui se veut au stade final de l'évolution, supérieur à l’autre race :
« Aucune race ne possède le monopole de la beauté, de l'intelligence de la force »
Ce qui veut dire que tous les êtres humains sont égaux.
« Il n'est point vrai que l'œuvre de l'homme est finie »
« Mais l'œuvre de l'homme vient de commencer »
Ces deux citations appellent également à l'égalité entre les hommes, ce n'est pas une seule race qui dont contribuer au développement des êtres humains, mais l'humanité toute entière, tous les êtres humains qui doivent y participer.
Le deuxième poème de Jacques Prévert, « Familiale » traduit l'indignation de l'auteur pour le conservatisme social que les êtres humains avec bêtise ne contestent pas, continuant à suivre une