Comment parler d'un cinéma marqué idéologiquement, l'exemple de la rda
L'exemple de la DEFA
INTRODUCTION:
A l'heure où toutes les archives de la RDA sont ouvertes, que des films sur la partition allemande et le régime du SED, ont un franc succès, on constate un boycott des films de la DEFA dans la reste de l'Europe, tant dans les rétrospectives, quoi qu’il commence à émerger, que dans les éditions DVD en d'autres langues que l'allemand. Cette méconnaissance de la production de la DEFA représente une grosse impasse sur un patrimoine cinématographique, sous prétexte qu'il est marqué idéologiquement. Il faut pouvoir le remettre dans son contexte de production, sans nier ses apports artistique. Il faut reconnaître également la valeur historique des films. « Que nous le voulions ou non, les gens dans cinquante ans pourront se faire de nous une image exacte, à partir de notre production cinématographique, une image de notre maturité, de notre intelligence, de notre attitude générale à l'égard de la vie. » Gerhard Klein, 1984 La façon de l'aborder dépend du lieu et du contexte politique dans lequel il est montré. Si c'est du côté des vainqueurs capitalistes, où on stigmatise plus facilement, ou dans un pays « socialiste » actuel, comme Cuba ou la Corée du Nord. La RFA a également produit de la propagande, qui n'est pas plus justifiable « [...] la propagande aux mains de n'importe qui, fût-il le plus juste des hommes, comporte par soi-même des conséquences qui sont identiques dans le communisme ou l'hitlérisme ou dans les démocraties occidentales, des conséquences inévitables concernant l'homme ou les groupes [...] » Ellul
La DEFA est le miroir cinématographique de la RDA, la mémoire visuelle d'un pays disparu, elle imprègne toujours l'imaginaire des allemands, et même de l'Europe, comme l'ont montrés les films Good