Commentaire de bougainville. le regard que portent les voyageurs sur tahiti et la présentation des tahitiennes est ambigu.
Bougainville et les voyageurs considèrent Tahiti comme une île pauvre car les Tahitiens mendiaient et ne portaient aucun vêtement qu'un pagne qui recouvrait les hanches et les cuisses. « Tous venaient en criant « tayo » qui veut dire « ami », et en nous donnant mille témoignages d'amitié ; tous demandaient des clous et des pendants d'oreille » et « La plupart de ces nymphes étaient nues, […]. La jeune fille laissa tomber négligemment un pagne qui la couvrait, [...] »
Bougainville considère les Tahitiennes comme des sauvages car quand les Européens débarquent sur Tahiti, presque tous les insulaires se précipitent autour des navires et font beaucoup de bruit. « A mesure que nous avions approché la terre, les insulaires avaient environné les navires. L'affluence des pirogues fut si grande autour des vaisseaux, que nous eûmes beaucoup de peine à nous amarrer au milieu de la foule et du bruit. » Bougainville respectaient moins les Tahitiennes que les Européennes car les Tahitiennes étaient nues et elles venaient séduire les Européens comme cela. « La plupart de ces nymphes étaient nues, […]. Elles nous firent d'abord, de leurs pirogues, des agaceries où, malgré leur naïveté, on découvrit quelque embarras, [...] »
Bougainville considère aussi les Tahitiennes comme des déesses car plusieurs fois, dans son journal, il utilise soit des synonymes soit des comparaisons. Comme le mot « nymphe », synonyme du mot déesse qui veut dire : divinité féminine des fleuves, des fontaines, des bois, dans la mythologie gréco-romaine. «