Commentaire de oradour de jean tardieu

1463 mots 6 pages
Introduction :
Jean Tardieu (1903-1995), écrivain français, a travaillé aux Musées Nationaux puis chez Hachette et après la guerre, à la Radiodiffusion française. Traducteur de Goethe et de Hölderlin, il reçoit le Grand Prix de la Société des Gens de Lettres en 1986. . Difficilement classable, poète avant tout et surtout, il écrit aussi pour le théâtre (Théâtre de chambre) et travaille à la radio pendant une vingtaine d'années (Club d'essai). Il remet en jeu les conventions des genres et tente des expériences à propos du langage poétique et de sa relation avec le langage de tous les jours. Son poème « Oradour », composé en heptasyllabes est une longue dénonciation de l’horreur nazie pour que chacun se souvienne, un grand cri de révolte, une plainte lancinante et retentissante, un hymne à l’innocence bafouée. Notons également que ce poème comporte des strophes assez variables. Nous trouverons donc des distiques (2 vers), un quatrain, un quintile (5 vers), un sizain (6 vers), un douzain (12 vers)…
Du vague souvenir ou du néant :
Village en ruine, village fantôme, Oradour n’a jamais été reconstruite après la guerre, parce qu’il fallait laisser une trace de l’ignominie, parce que chacun devait se souvenir pour ne pas recommencer… 1. Le massacre inhumain :
Bien que Tardieu perçoive sa poésie comme non engagé, nous pouvons nous permettre d’affirmer que son poème « Oradour » se pose comme un témoignage touchant et laisse deviner un passé au sein de la Résistance française. Là est le rôle du poète : témoigner, retranscrire les joies et les drames de sa société, se révolter et dénoncer passivement par l’écriture. Un acte absurde et sanglant a eu lieu, le devoir de l’écrivain est de le relater. En effet, les thèmes de la mort, de la souffrance et de l’effroi parsèment tous le texte. Le mal qu’endurent les victimes s’y trouve naturellement dépeint mais également la peur du poète lui-même : « J’ai peur », « Je n’ose pas », « Je n’ose plus », « On écoute en

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