Commentaire de texte la séparation des pouvoirs montesquieu
Montesquieu, De l’esprit des lois livre XI, chapitre VI
« Tout homme tend à aller jusqu’au bout de son pouvoir » exprime Thucydide, ce qui nous permet de dire que la séparation des pouvoirs semble la meilleure des choses si l’on ne souhaite pas se retrouver dans un régime ou seul une personne règne (dictature) puisque son avidité de pouvoir ne sera à vrai dire jamais satisfaite ce qui engendrera la négation de liberté.
Montesquieu est une des figures marquantes du siècle des lumières. Né Baron de la Brède et de Montesquieu, il étudia le droit jusqu’à devenir président du parlement de Guyenne. Montesquieu était un noble mais pourtant il n’était pas un homme de cour. C’était un esprit libre qui tenait à sa liberté. Il se consacra beaucoup à l’écriture et ses voyages en Europe lui permirent de nourrir ses réflexions politiques philosophiques et sociales. Notamment son séjour en Angleterre lui permit de rédiger une partie sur la séparation des pouvoirs de son ouvrage De l’esprit des lois en s’inspirant de la constitution d’Angleterre. Il remarque qu’en Angleterre, le peuple a plus de libertés qu’en France.
Son œuvre De l’esprit des lois apparait comme son œuvre majeure. Elle parut en 1748 à Genève et à l’intérieur de celle-ci, il expose son analyse sur les gouvernements appliqués aux nations et il y prône un partage des trois pouvoirs : le pouvoir législatif, exécutif et juridictionnel pour garantir les libertés. A cette époque, le régime en place est celui de la monarchie absolue de Louis XIV, dont il semble insatisfait puisqu’elle prive de toutes libertés. Il exprime que sans cette distinction des pouvoirs, la liberté ne peut être.
Aristote avait déjà théorisé le fait qu’il existait trois pouvoirs, Locke aussi avait déjà parlé de cette idée de séparation des pouvoirs (législatif, exécutif, fédératif) à la fin du XVIIème siècle au lendemain de la glorieuse révolution dans sont traité du gouvernement civil (1690). Mais c’est Montesquieu