Commentaire de texte
Rhinocéros de Ionesco est une œuvre du milieu du XXème siècle (1959) . C’est une pièce qualifiée de théâtre de l’absurde. L‘intrigue de la pièce est, en effet, surprenante. Les habitant d‘un petit village ordinaire vont se transformer peu à peu en rhinocéros. A la fin de la pièce, il n’en restera qu’un seul, Béranger. L’extrait que nous allons étudier se situe au début de la pièce ( Acte premier), de: «Voici donc un syllogisme […] » à «[…] Revenons à nos chats » . Il met en parallèle deux conversations simultanées, Jean avec Béranger et le Logicien avec le Vieux monsieur. Nous allons voir à travers l’étude de cet extrait, l’effet produit par ces conversations parallèles et quels messages, elles pourraient transmettre.
Nous pouvons remarquer deux conversations que nous pouvons qualifier de parallèles dans cet extrait : l’une entre Jean et Béranger où l’attitude de celui-ci est remise en cause, et l’autre entre le Logicien et le Vieux Monsieur traitant des bien faits de la logique. Toutes deux sont jouées exactement au même moment et au même endroit, la terrasse du café de la place. Ces conversations s’entrecoupent incessamment. De plus s’ajoute la présence de longues et descriptives didascalies rendant leur lecture très difficile puisque compliquée. Le lecteur se retrouve donc perdu au milieu des ces paroles.
Sur scène, ces discutions mélangées peuvent également embrouiller le spectateur En effet, leur jeu simultané implique une sorte de brouhaha. Néanmoins cette cacophonie peut prêter à sourire. Il est possible de voir que des conversations mêlées sans vraiment de sens mais uniquement dans le but de faire rire.
D’autre part dans ces deux conversations, nous pouvons observer une supériorité de l’un des interlocuteurs sur l’autre. En effet l’un parle et l’autre écoute. En l’occurrence Jean sur Béranger qui critique ouvertement son mode de vie. Béranger lui écoute, sans réellement lui répondre. Il dégage un