Commentaire français - josé maria de hérédia ~ la sieste
L'écriture poétique a. Une vision du monde embellit
José Maria de Hérédia est un auteur du XIXè siècle. C'est un homme de lettres d'origine cubaine et à la fois le maître du mouvement parnassien. Le poème que nous allons étudier s'intitule « La Sieste » ( 1893 ) qui est un de ces nombreux poèmes qu'il a composé. C'est l'histoire d'un monde merveilleux où repose le calme et la bienfaisance à travers la sieste.Comment Hérédia montre t-il que « La Sieste » est un monde reposant et sensible à la fois ?
Dans un premier temps, nous montrerons la bienfaisance de la sieste en étudiant une atmosphère sensible, d'éclat et d'intimité. Dans un second temps, l'écriture poétique sera démontré à travers une vision du monde embellit.
En effet, ce poème montre un monde sensible qui est omniprésent à travers le regard poétique qui traduit une certaine sensibilité, allant même vers la sensualité. Les couleurs « mousses émeraude » et « réseau vermeil » éclairent la sensibilité du poète qui reçoit la beauté et l'extériorise à sa façon : par l'emploi de la première personne « mes » et par l'expression de ses sentiments ( lyrisme ). Le poète donne en quelque sorte la vie à son poème, par les expressions « pas un seul bruit », « tout dort » qui montre que la vie était en période d'hivers, mais en employant les mots « insecte », « abeille », « soleil », etc, cela montre que le printemps est sûrement en train de se réveiller. C'est pourquoi avec la personnification « Tout dort sous les grands bois accablés de soleil », les arbres ressentent la chaleur du soleil afin qu'ils soient eux aussi apaisés. Le poète montre également la tranquillité et la sensibilité par la métaphore « Vers la gaze de feu que trament les rayons » qui représente la fragilité du soleil. La sensibilité est exprimé aussi par le « bruit d'insecte ou d'abeille » ainsi que la négation « pas » qui les rende totalement