Commentaire le prince extrait du ch xviii « comment les princes doivent tenir leur parole. »
Un esclave est une personne placée sous la dépendance absolue d’un maître. Cette dépendance implique l’abdication de son libre arbitre au profit d’autrui, c'est-à-dire, le renoncement à sa faculté de se déterminer librement et d’agir sous la conduite de sa seule volonté.
A première vue, la question « peut-on être l’esclave de soi même ? » ne saurait être que surprenante. Il semble en effet qu’elle implique une contradiction dans les termes : si être esclave, c’est être sous la dépendance absolue d’un maître comme nous venons de le préciser, alors on ne saurait être l’esclave que d’autrui, d’un autre que soi même.
Pourtant, des exemples littéraires ou empruntés à la réalité peuvent nous fournir des exemples d’hommes esclaves d’eux-mêmes, c'est-à-dire, choisissant de s’asservir eux-mêmes à la toute puissance prétendue de leurs passions ou de leur volonté.
Enfin, une fois que nous aurons déterminé si l’homme est capable d’être l’esclave de lui-même, nous pourrons nous demander s’il a également le pouvoir de se libérer de sa propre emprise, et de choisir la liberté contre l’asservissement qu’il s’impose à lui-même.
I. Etre l’esclave de soi même : un paradoxe parfait
a. L’esclavage : une soumission à autrui ?
b. L’esclavage : une réalité sociale et économique
II. Etre l’esclave de soi même : une soumission moins paradoxale qu’il n’y parait
a. La complexité du sujet autorise une réponse affirmative à la question posée
b. Le sujet esclave de sa passion
III. Etre l’esclave de soi même : le choix de ma liberté
a. L’homme choisit sa servitude
b. Etre l’esclave de soi même : une preuve paradoxale de notre liberté
Peut-on être esclave de soi-même ? (plan détaillé) samedi 14 mars 2009 par Lydia COESSENS
Peut-on être esclave de soi-même ?
« Peut-on » : a) possibilité matérielle, technique, capacité : a-t-on les moyens