Commentaire "le vallon", lamartine

1056 mots 5 pages
La poésie romantique du XIXe siècle célèbre notamment la nature dans ses affinités avec la sensibilité humaine. Le recueil les Méditations poétiques, paru en 1820, par Alphonse de Lamartine (1790-1869), grand poète et prosateur du XIXe siècle, n’échappe pas à la règle. L’extrait intitulé « Le vallon », composé de 20 alexandrins et de 5 strophes, compare la nature et l’Homme à travers l’éloge de celle-ci, puis la condamnation de la condition humaine, et enfin à travers le rapprochement de la nature avec le Créateur.

Dans ce texte, nous pouvons observer une omniprésence de la nature : en effet, l’auteur en fait l’éloge. Le vers 5, « Mais la nature est là, qui t’invite et qui t’aime », souligne la dimension positive de celle-ci, accueillante envers les Hommes, ce qui crée une antithèse avec le vers 3, entre les mots « invite » et « abandonne ». Cela renforce la vision méliorative de la nature, car nous trouvons dans la totalité du texte un registre élogieux, telle une façon de glorifier la grandeur de la nature, celle depuis laquelle tout a commencé. La nature est aussi, pour les intellectuels, source d’une harmonie parfaite : « Adore ici l'écho qu'adorait Pythagore, Prête avec lui l'oreille aux célestes concerts. », aux vers 11 et 12. On trouve ici une métaphore insérant les bruits de la nature. On peut donc renforcer l’idée de retour aux sources antiques des poètes romantiques, en employant le nom du savant grec Pythagore, grand admirateur de la nature, dans cet extrait de recueil poétique.
Cependant, l’harmonie est totale, même entre l’ombre et la lumière : « De lumière et d’ombrage elle t’entoure encore », au vers 9. On remarque aussi une anaphore au vers 13 : «Suis le jour dans le ciel, suis l’ombre sur la terre ». On peut ici interpréter cette harmonie comme une touche finale au décor, l’ultime confirmation de l’irréprochable création céleste, car même les contraires sont en symbiose. Mais on peut également comparer la nature à une production divine, un

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