Commentaire marcel proust, françois le champi
Seulement, les adjectifs qualifient différents points de vue de Marcel Proust.
Il conviendra dès lors d'organiser notre propos en deux parties: en premier lieu, son opinion lorsqu'il était enfant, et enfin, son point de vue une fois adulte. Tout d'abord, il est important de préciser le contexte du récit. L'auteur est dans sa chambre et sa mère « s'assit à côté de son lit » pour lui lire François le Champi (l.1).
Elle ne choisit pas un livre pour enfant, mais un à caractère plus littéraire afin qu'il puisse se forger une bonne culture. A première vue, l'auteur est réticent face à la couverture du livre. Il est possible de voir cela aux lignes 1-2 grâce aux adjectifs « rougeâtre » et « incompréhensible », qui sont tout deux des adjectifs épicènes.
Mais cependant, il demeure tout de même intrigué et attiré. On constate ceci avec les adjectifs « distincte » et « mystérieux » (l.2). On voit donc que c'est un enfant n'a, pour l'instant, aucunes expériences littéraires.
Pour finir, à la fin de la ligne 2, on a une construction parallèle: « une personnalité distincte et un attrait mystérieux ». Et c'est cette personnalité et cet attrait qui attire tout de même l'enfant.
On retrouve cette construction aux lignes 4-5 « d'indéfinissable et de délicieux », ce qui crée un rythme binaire. Avec ces deux adjectifs, on a une allitération lorsque l'on entend ces mots avec le son « d ». Avec l'adjectif « indéfinissable » nous sommes dans un registre littéraire, et avec l'adjectif « délicieux » nous sommes dans la perception par les sens. On a donc un livre délicieux ce qui est impossible puisque cela n'est pas comestible. Marcel Proust a donc utilisé une métaphore pour exprimer un de ses points de vue.
C'est à partir de la