Commentaire ronsard comme on voit la rose au mois de mai
Le poète décrit une femme, partie trop tôt, qu'il compare à une rose, sur deux aspects : la beauté et la jeunesse. Le poème repose sur une comparaison filée entre la femme et la rose. Effectivement, la structure du sonnet en est le premier élément puisque les quatrains sont consacrés au comparant et les tercets au comparé. De plus, les connecteurs « comme » (v.1) et « ainsi » (v.9) montrent la présence de la figue de rhétorique. Nous pouvons également remarquer que la rose et la jeune fille se retrouvent sur plusieurs points car la première est personnifiée via des termes employés généralement pour l'humain : « jeunesse » (v.2), « grâce » et « amour » (v.5), « languissante » et « elle meurt » (v.8). Nous notons que ce vocabulaire est réutilisé pour caractériser la femme : « en ta première et jeune nouveauté » (v.9), « beauté » (v.10) et « t'as tuée » (v12) ce qui rapproche