Axe 1 : L'argumentation

L'argumentateur est le comte et il obéit à une stratégie que les personnages ont défini ensemble, en l'absence de Boule de Suif partie à un baptème "alors le comte,comme il était convenu, prit le bras de Boule de Suif¨" cette citation montre que tout était prévu et que le comte vient de traiter comme une femme de son milieu en osant s'approcher physiquement d'elle. Elle peut croire un instant quún lien d'amitié les relie.
Cette stratégie de la mise en confiance est confirmée dans la suite du passage où le comte joue sur toutes les ressources de la persuasion pour faire céder Boule de Suif. "Il la prit par la douceur, par le raisonnement, par les sentiments" : l'acumulation, le rythme ternaire de la phrase accentue l'importance que Maupassant accorde à cette attitude. Le comte fait tout ce que est en son pouvoir pour l'amadouer.
Cependant, tout en enveloppant son discours de gestes de tendresse, il va néanmoins faire pression sur elle pour qu'elle cède. "Il pénétra tout de suite au vif de la question" et lui rappelle ce que l'on attend d'elle "consentir à une de ces complaisances que vous avez eues si souvent en votre vie" :la thèse est rappelée explicitement dans un language soutenu qui correspond à la classe sociale du comte "galanteries" équivaut à prostitution.
Il en vient même à la culpabiliser en la rendant responsable de leur situation desepérée : "vous préférez nous laisser exposés (...) à toutes les violences qui suivraient un échec des troupes prussiennes". Le champ lesxical de la violence, la projection dans l'imagination des tortures à venir, le resgistre pathétique vont nécessairement avoir un impact sur Boule de Suif, femme généreuse et sensible.

Axe 2 : une scène de domination

Même si le comte se montre familier dans ce passage, il ne manque pas de rappeler à Boule de Suif qu'il est supérieur à elle : "de ce ton familier, paternel, un peu dédaigneux". Cette accumulation d'adjectifs montre l'ironie de Maupassant: