Commentaire sur candide - passage sur l'eldorado
Le chapitre étudié est l’arrivée du personnage dans le pays d’Eldorado, proposant une description d’un monde merveilleux, en opposition au monde européen.
En quoi ce monde est-il plus merveilleux qu’un autre ? Quelle est la vraisemblance de ce monde ?
Nous analyserons d’abord le caractère extraordinaire de l’Eldorado. Puis nous verrons ce qui fait de ce monde une utopie.
Dans un premier temps, l’auteur décrit un monde merveilleux, digne d’un conte. Il s’agit d’ailleurs du genre de cette œuvre (conte philosophique). En effet, on constate une multitude de termes renvoyant au thème du merveilleux. Ainsi on relève notamment des moutons rouges et volants; des cailloux de pierres précieuses et un portail de deux cent vingt pieds de haut. Tous les ingrédients sont donc réunis pour faire adhérer le lecteur à ce pays merveilleux.
Dans un deuxième temps, le milieu naturel de ce pays parait être très riche. On observe une certaine abondance de richesses. En effet, il n’est pas constitué de terre mais d’or et de pierres précieuses. Ceci s’associe à une accumulation de termes qui amène l’idée de richesse tels que : « or, pierreries… ». Cependant, la présence d’antithèses et d’euphémismes atténuent cet aspect luxueux. Cet Eldorado est un pays rempli de richesses, mais elles semblent n’avoir aucune valeur pour ses habitants.
Dans un troisième temps, ces richesses semblent être à la fois matérielles et immatérielles. L’auteur décrit une société qui