I.La condamnation des Européens
A :Une civilisation brutale et destructrice
Tout d’abord le tahitien dénonce la méchanceté des européens par le champ lexical de la violence avec des mots comme « fureur » et « folles » (l.7.8) .
Puis il montre que les européens sont des conquérants qui veulent tout s’approprier par le champ lexical du vol avec des mots comme « pillé » l.29 « vol » l.22 « emparer » l.26 .
Ensuite il accuse les européens d’une loi qui leur est propre : la loi du plus du fort avec « ce pays est à nous » l.14 .
Il condamne très fortement les européens de leur non repect de la personne humaine avec le champ lexical de l’esclavage et de l’asservitude avec des mots comme « asservir » l.24 « esclaves » l.23 « esclavage » l.11 .
Le tahitien condamne ainsi la civilisation européenne qu’il juge brutale et destructrice .
B :Les « inutiles Lumières »
Le discour du tahitien démontre un matérialisme superflu chez les européens par de nombreuses expressions et méthaphore comme « méprisables bagatelles »l.20 « besoins superflus » l.38 « tes inutiles Lumières » l.35 .
Le tahitien éprouve du mépris vis-à-vis de cette attitude par un vocabulaire péjoratif « besoins factises , des vertus chimériques » l.50
Car chez les européens c’est l’appartenance et la possesion du bien qui domine alors que chez les tahitiens c’est le partage , ils n’ont aucun bien « Ce pays est à nous » l.14.
II.L’éloge de la civilisation tahitiennne .
A :Une vie en harmonie avec la nature
Les tahitiens vivent en harmonie avec la Nature , Diderot l’exprime avec le champ lexical du bonheur « nous sommes innocents , nous sommes heureux » l.2.3 .
La bonté morale du tahitien est exprimée au travers de comparaisons et des expressions comme « le pur instinct de la nature » l.4 « laisse nous nos mœurs ; elles sont plus honnetes et plus sages que les tiennes » l.33 .
Pour eux la Nature leur procure tout ce que l’homme a besoin comme « Lorsque nous avons faim nous avons de quoi