Commentaire sur le désastre de lisbonne
Le premier novembre 1755, une catastrophe survient dans toute la ville de Lisbonne, faisant 40 000 victimes et atteignant les pensées de nombreuses personnalités. Parmi celles-ci, Voltaire est extrêmement troublé et décide, en 1756 d’écrire un « Poème sur le Désastre de Lisbonne. » Dans cette œuvre, Voltaire dénonce les malheurs du monde, prenant le tremblement de terre de Lisbonne comme exemple pour approfondir ses opinions sur la société de son temps. Il décrit, avec un registre pathétique développé, la scène, et révèle ses sentiments personnels de pitié envers les victimes, tout en exposant une satire de la société. Dans un premier temps, nous mettrons en évidence l’objectif de Voltaire d’émouvoir son lecteur ; puis dans un second temps, nous verrons une critique de la société dissimulée derrière un discours empoignant. Registre pathétique : « cris demi-formés de leurs voix expirantes » ; « quel crime, quelle faute… ? » (Discours interrogatif) ; « de vos frères mourants » champ lexical de la souffrance, de la tristesse : ligne 1 ; « douleurs » ; « membres dispersés » ; « l’horreur des tourments » ; « leurs lamentables jours ! » (Discours exclamatif) hyperbole : « cent mille infortunés » accumulation : « ces débris, ces lambeaux, ces cendres malheureuses » personnification : « …que la terre dévore »
Critique d’optimisme : « Philosophes trompés qui criez : « Tout est bien ! » » ; « Devenez plus humains, vous pleurez comme nous » (discours argumentatif) ; « vous recherchez en paix les causes des orages » antithèse : « un jour tout sera bien voilà notre espérance ; / Tout est bien aujourd’hui, voilà l’illusion. » Allusion à Chapitre 4 de Candide Religion : « C’est l’effet des éternelles lois qui d’un Dieu libre et bon nécessitent les choix » ; « Dieu s’est vengé, leur mort est le prix de leurs crimes » Dénonce injustice : « eut-elle plus de vices que Londres, que Paris, plongés dans les délices ? » ; «