Commentaire Voyage au bout de la nuit
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Louis-Ferdinand Celine ecrit Voyage Au bout de la nuit en 1932, l’extrait étudié nous plonge dans le décors réel de la seconde guerre mondiale, grâce à la description et le dialogue de deux personnages. Il s’agit de nous demander comment l’auteur critique t-il la guerre à travers cet extrait? Pour cela nous verrons que le personnage principal est démuni face a l’atrocité de cette guerre, puis nous verrons que la guerre change le comportement des personnages de manière négative et égoïste.Dans cet extrait, le soldat semble dépassé par la succession “de balles rageuses” (ligne5) et des explosions qui ne cessent pas. La description de la guerre met en avant l’atrocité et la violence, l'énumération ligne 24 nous le montre bien, “On en a eu tellement plein les yeux, les oreilles, le nez, la bouche “. La comparaison des ‘balles rageuses” avec “ des “guêpes”(ligne 5) induit l’idée d’abondance et l’horreur qu’elles procurent. dans l’extrait étudié, deux personnages sont morts à cause d’une explosion violente, Barousse et le Colonel, le fait que deux personnages meurt dans un court extrait nous prouve bien que la guerre est fatale, et très meurtrière. C’est a cause de toute cette confusion, du bruit des balles, des explosions que le personnage principal subit un traumatisme psychologique. En effet, a partir de la ligne 25 le personnage semble perdu et complètement dépassé par la situation. il dit “ Je croyais bien que [...] j'étais devenu du feu et du bruit moi-même”. Ce qui nous montre bien le fait que le soldat n’a plus aucuns repères, Il est vidé de tous ses sens. Tout ce stress emmène a une manifestation physique “ ma tête, et puis les bras et les jambes qui tremblaient( ligne 27-28) son corps ne peut plus, il est fatigué et il veut que tout cela s'arrête.
Le personnage principal devient alors un soldat nerveux, qui ne se rend plus compte de l’absurdité de ce qu’il dit. Ce dernier utilise des expressions pueriles et naïves comme l’euphemisme: “leurs