Commentaire: "zones d'apollinaire
Intro :
-Apollinaire : précurseur du réalisme + surtout connu pour ses calligrammes
-Poème liminaire du recueil Alcools en vers libres (1913)
-Titre en décalage avec son contenu car zone : domaine où s'exerce une activité, mais le teste parle de quartiers et de leur côté industriel
-Au dernier moment, Apollinaire décide de supprimer la ponctuation pour accentuer le pouvoir lyrique des mots : « pour ce qui concerne la ponctuation, je ne l’ai supprimée que parce qu’elle m’a parue inutile et elle l’est en effet. Le rythme mène et la coupe des vers, voila la véritable ponctuation et il n’en est point besoin d’une autre »
-Registre lyrique => éloge de la ville
PB : Pourquoi parle-t-on de manifeste de la modernité dans ce poème ?
I.Le refus de l’antique
A.La tradition
L’Antique ennuie le poète : adj « las » « ancien » + expression « tu en as assez de vivre… » = lassitude envers « l’Antiquité Grec et Romaine ». C’est sans doute le refus de certaines formes architecturales de Paris du 19ème siècle (Apollinaire est du 20ème)
Conservation de la tradition en poésie : le 1er vers est un alexandrin, forme de poésie classique
Tension entre tradition et modernité :
- 1er vers commence par « A la fin » : surprenant et moderne
- « Ancien » rime avec « matin » : rime inexacte, sonorité approximative = modernité
B.La modernité dans l’architecture
Pour parler du passé : groupe nominal « ce monde ancien » imprécis
Précision pour la modernité :
- Apostrophe « ô tour Effel » : exemple d’architecture moderne au temps d’Apollinaire ; la tour Effel a été construite pour l’exposition universelle de 1900
- « les hangars de Port-Aviation » comparaison entre l’aviation et la religion : élément moderne que l’on compare à une base qui ne bougera pas (la religion)
=>Il fait l’éloge de Paris à travers son architecture
II.La nouveauté de l’écriture
A.L’énonciation
Classique : énonciation avec le pronom « je » « j’ai vu » «