Commentaire d'arrêt, 2ème Civ. 13 mai 2014.

1575 mots 7 pages
La prescription trouve son fondement dans le principe de protection de l'intérêt général et de paix sociale.
Pendant longtemps, ce délai de prescription fut de trente ans. Ce délai fut cependant vite considéré comme trop long de part l'évolution des moyens de communications et la rapidité du monde des affaires d'aujourd'hui.
Il existait de plus de nombreuses exceptions à ce délai de prescription de droit commun ce qui rendait alors difficile l'application de la prescription. Face à une telle diversité de délais spéciaux il était ardu de savoir lequel appliquer et la prescription finit par faillir à son rôle premier en générant, de par ces multiples exceptions au délai de droit commun, un sentiment d'insécurité juridique.
C'est par une loi du 17 juin 2008, transcrite à l'article 2224 du code civil que le législateur est intervenu. L'article 2224 dispose « les actions personnelles ou mobilière se prescrivent par 5 ans ». Le délai initial de 30 ans a donc été considérablement réduit et de nombreux litiges ont fait leur apparition, notamment concernant le régime transitoire d'application de la loi, comme dans cet arrêt rendu par la deuxième chambre civile de la Cour de Cassation le 13 mai 2014.
En l'espèce, par un acte sous seing privé, établit le 6 novembre 1997 par un notaire, un couple s'engage à vendre une propriété. L'acquéreur ne se présente toutefois pas au jour de la signature de l'acte authentique. Pa un jugement rendu le 2 décembre 1998, la vente est déclarée parfaite. Les vendeurs décident cependant le 21 novembre 2010 d'assigner le notaire que le fondement de la responsabilité professionnelle car il aurait commis, selon les cédants, plusieurs fautes.
Les demandeurs sont déboutés tant en première instance qu'en cause d'appel au motif que leur action est prescrite. Ces derniers se pourvoient alors en cassation.
Le moyen principal à leur pourvoi, et celui retenu par la Cour de Cassation pour rejeter par la suite le pourvoi est le suivant : la

en relation

  • Commentaire arret 15 décembre 2011
    3649 mots | 15 pages
  • Commentaire d'arrêt civ. 2ème 10 mai 2007
    1906 mots | 8 pages
  • Commentaire d’arrêt : civ. 1ère, 29 juin 2011
    1956 mots | 8 pages
  • commentaire d'arrêt 1ère Civ 4 juillet 2012
    3078 mots | 13 pages
  • Commentaire d'arrêt 7 mai 2008
    4192 mots | 17 pages
  • Commentaire d'arrêt 6 juillet 2010
    2382 mots | 10 pages
  • Commentaire d'arrêt Civ 1ere 10 juillet 2013
    1516 mots | 7 pages
  • Commentaire d’arrêt séance nº 6 arrêt civ. 2, 26 mai 2011
    1340 mots | 6 pages
  • Commentaire arrêt 12 mai 2009
    1504 mots | 7 pages
  • Commentaire d'arrêt du 6 mai 2002
    1969 mots | 8 pages
  • Commentaire D Arret 2014 10 14
    1985 mots | 8 pages
  • Commentaire d'arret 10 mai 2006
    2151 mots | 9 pages
  • Commentaire d'arrêt 14 février 2006
    1433 mots | 6 pages
  • Commentaire d’arrêt : civ.1ère, 28 mai 2008
    1860 mots | 8 pages
  • Commentaire d'arret 21 mai 2008
    3036 mots | 13 pages