Commentaire d’arrêt : ce, 18 juin 2008, « gesta »
Le ministre de l’éducation nationale par voie d’appel saisit le Conseil d’Etat. Ce dernier statue en décembre 1997, et notifie la décision à l’intéressée en octobre 1999. L’intéressée face à l’inaction de l’administration a demandé au juge administratif l’exécution de la décision sur le fondement de l’article L911-4 du code de la justice administrative et a également introduit un recours en ratification d’erreur matérielle. Ces éléments sont déterminants pour la solution donnée sur le litige entre l’intéressée et l’Education nationale. Cette dernière a obtenu l’entière exécution de la décision d’octobre 1999 par l’autorité administrative en janvier 2001. Suite à un délai de 15 ans et 8 mois pour un litige ne présentant aucune difficulté particulière, et dont …afficher plus de contenu…
Les juges font une appréciation du préjudice moral que la requérante a subi et ordonne son droit à l’indemnisation en lui allouant la somme de 14 000 euros. Mais il refuse toutes les autres indemnisations devant être réparées au titre du fonctionnement défectueux de la juridiction administrative, la perte de salaire, de pension, et de chance d’être titulaire. En ce qui concerne la faute lourde qu’aurait commise la juridiction administrative dans l’exercice de la fonction juridictionnelle, le Conseil d’Etat prévoit que la faute lourde commise dans l’exercice de la fonction juridictionnelle par une juridiction administrative