Commentaire les oiseaux
PLAN
I. LA NATURE OMNIPRÉSENTE
a. Les oiseaux messagers de la mort et de la vie
b. La Nature, contemplatrice
II. LA MORT AU COEUR DU POÈME
a. Énigme, questions métaphysiques sur la mort
b. Nouvelle v vision de la mort
III. LA VISION DU POÈTE
a. Remise en question de l’humanité et du poète
b. Renouvellement du genre poétique
Problématique:
Dans quelle mesure la nature permet-elle à Victor Hugo de donner un autre rôle à la poésie? …afficher plus de contenu…
Tout d’abord, Victor Hugo met en parallèle les oiseaux et la mort. En effet, celui-ci les lies directement à la mort, thème central du poème, en renvoyant d’abord une image péjorative de ceux-la à travers les termes « harpies » au v.15, « impies » au v.16 et le groupe nominal « tapageurs ailés » au v.14. De surcroit, il les décris comme des profanateurs de tombes, irrespectueux du deuil à travers notamment la métaphore
« égratignant la mort de leurs griffes pointues » au v.11. Cependant, il les décris également comme des êtres joyeux et pleins de vie à travers les accumulations
« chantant, volant, sautant » au v.10, et « joyeux, charmants, légers, bruyants » au v.41 les montrant ainsi comme des êtres puérils et insouciants. Ainsi, Victor Hugo délivre …afficher plus de contenu…
» au v.36. Tandis que les oiseaux sont perçus comme des messagers de la mort et de la vie cette image est partiellement délivrée au poète par la nature, qui, personnifiée, s’adresse à lui.
En effet, la nature joue un rôle de contemplatrice, celle-ci observe et comprend le monde qui l’entoure. Elle est dans le poème, personnifiée « m’arrêta brusquement » au
v.24, et proche du poète comme le montre le groupe verbal « et me dit » au v.25. Ici le
« houx noir », porte parole de la nature, décrit les oiseaux d’une vision différente de celle du poète, celle-ci est plus interne, il les perçoit et les contemple, ils sont décrits comme indispensable et vivants, « nous avons besoin de ce rayon » au v.26. La nature à