Commentraire litteraire - au bonheur des dames - extrait chapitre 13
I : Les commerces Avec la création des grands magasins, tel que « Au Bonheur des Dames » , s’installe une rivalité croissante et parfois dévastatrice entre ces nouveaux venus et les petits commerces de proximité, tels que les bonnetiers, les fourreurs, les bimbelotiers, les marchands de meubles, les lingères, les gantiers . Tout au long de cet extrait, le grand commerce au Bonheur des Dames est tout le temps personnifié en un monstre, un colosse, immense par sa taille, impressionnant puis qu’à lui seul il réunit toutes sortes de commerces existants. Il est également comparé à une machine car il grouille d’employés qui s’affairent dans tous les sens à cause de la diversification de ses produits. Il est considéré comme une personne inconsciente de ce qu’elle fait et qui est responsable de tout ce qui arrive, comme on peut le lire à la ligne 6 : “Le Bonheur des dames que l'on accusait de la lente agonie de Genièvre”, la ligne 6 et 7 : “Toutes les victimes du monstre”, la ligne 15 : “mais le colosse gardait son indifférence de machine lancée à toute vapeur” et à la ligne 15 et 16 : “inconsciente des morts qu'elle peut faire en chemin”.
Au Bonheur des Dames, plaçait inévitablement les petits commerces environnants dans des situations désastreuses. Ils sont eux dans un moment de tristesse, de désespoir, de haine