Commment wang fo fut sauvé
(D’après étude sur Les Nouvelles Orientales, par Catherine Barbier.)
Conte poétique et philosophique qui s’interroge sur le pouvoir de l’art.
Structure du récit :
Voyage du maître et du disciple
Vie de Ling : retour en arrière
Voyage du maître et du disciple
Arrestation : élément perturbateur
Le palais : montée du danger
Vie de l’Empereur : retour en arrière, attente
Sentence, mort de Ling, sommet du danger
La dernière œuvre : retournement de situation
L’arrivée de al barque : montée du merveilleux, Ling mort adjuvant
Disparition, dénouement
Double gradation : longue exposition (p11à 15) thèmes majeurs art, amitié, voyage
Arrestation qui arrête la marche et menace la vie des personnages.
Paliers successifs sur un danger croissant : arrivée au palais, salle du trône, réquisitoire de l’Empereur, sentence, mort de Ling
Retournement de situation qui apporte une issue imprévue ; ce qui devait perdre le peintre le sauve : basculement dans le merveilleux. Tracé ascensionnel : Apothéose du récit : les limites du tableau s’effacent, les frontières de la vie et de la mort sont abolies, enfin le peintre entre dans son œuvre, s’y fond, s’perd, s’y sauve.
Pas d’intervention magique : Seuls les pouvoir créateur de l’artiste et le sublime dévouement du disciple expliquent l’entrée dans le merveilleux.
Conception de l’homme et du monde qui intègre l’échec, le renoncement ou la chute.
Structure enrichie par les récits rétrospectifs : vie de Ling et celle de l’Empereur ; brièveté de la nouvelle contredite par les deux biographies. Passé qui nourrit le présent. Remontée aux sources de l’existence. Expliquer un mystère, une passion, un choix. Pourquoi Ling, riche héritier d’un marchand