Communauté politique
Ces intérêts relèvent :
1.1 Des intérêts particuliers. Ils définissent la sphère économique
1.2 De l’intérêt général (Rousseau)
Transition : Mais n’est-ce pas réduire la communauté politique à une instrumentalisation des uns par les autres ? L’utilité est-elle la seule valeur qui permette de faire société ?
2. … mais elle est aussi une communauté historique.
La communauté politique se définit aussi par son identité, c’est-à-dire par sa genèse. Le mode d’insertion de l’individu ne relève plus de l’avoir mais de l’être. En ce sens elle est :
2.1 Communauté historique.
2.2 Communauté culturelle.
Transition : Cependant, les sociétés contemporaines sont de plus en plus des sociétés multiculturelles. La communauté historique ne permet plus de souder la communauté politique faute de références communes. Les valeurs restent à fixer. La communauté politique se trouve-t-elle réduite aujourd’hui à n’être qu’une communauté d’intérêts ?
3. Cependant, sa véritable nature est d’être une communauté de citoyens.
La communauté politique est une communauté de citoyens. Elle n’est pas seulement constituée par le présent de l’intérêt et par le passé de l’histoire, mais par le futur du projet commun puisque c’est elle qui décide de loi commune qui la fait vivre en la discutant constamment.
3.1 Elle est alors communauté de discussion (Habermas)
3.2 Elle permet à chacun d’exister en se manifestant aux autres. C’est la thèse de Arendt selon laquelle chacun révèle son individualité par la parole et par l’action.
Conclusion :
Chacun existe dans plusieurs sphères (sociale, historico-culturelle, politique). Traduire le mode d’insertion dans la communauté en termes d’intérêt est inutilement cynique parce que probablement erroné. Les individus constituent la communauté autant qu’ils sont constitués par elle au sens où elle leur