Ensuite, la direction qu’il doit suivre pour atteindre le but ainsi entrevu est indiquée par les «pas» de ce «degré»: en effet, le parcours rituel du «Compagnon» veut qu’il se déplace vers le «Midi» et, immédiatement après, reprenne son axe initial, c’est-à-dire l’axe équinoxial. Dans la correspondance analogique du cycle diurne avec le cycle annuel, le «Midi» répond au solstice d’été, c’est-à-dire au signe zodiacal du Cancer, signe que les Grecs - nous le rappelons - mettaient en relation avec la «porte des hommes»; ce signe, dans le symbolisme astrologique, est représenté par un germe à demi développé, ce qui tend à désigner un état en quelque sorte intermédiaire, qui, dans l’homme, correspond précisément au domaine psychique ou subtil. Dans cette phase du processus initiatique, le «Compagnon» doit donc se consacrer à discerner et évaluer la partie subtile de son être, sans jamais perdre de vue que c’est justement là, en définitive, que naissent les disharmonies; c’est pourquoi le mieux qu’il ait à faire est de s’appliquer à «dissoudre» au plus vite ces noeuds et à passer outre, comme l’indique d’ailleurs la façon dont procèdent les «pas» du «degré».
Êtesvous Compagnon?» fait suite la déclaration: «J’ai vu l’Etoile flamboyante», qui, d’après un ancien rituel, «est le symbole du Maçon resplendissant de lumière parmi les ténèbres», on pourrait être tenté de penser que la fonction «illuminatrice» est inhérente au «Compagnon», contrairement à ce que nous avons dit auparavant. Mais il n’en va pas ainsi, car ce dernier n’est pas encore l’«homme régénéré»: dans son processus de régénération, en fait, le «Compagnon» a bien atteint un degré de développement qui l’a amené - au moins virtuellement - à s’approcher de la «Lumière», c’est-à-dire à voir l’«Étoile flamboyante», mais cela ne veut pas dire qu’il soit parvenu à s’identifier à celle-ci. Il faut remarquer que, dans l’«augmentation de salaire», l’«Étoile flamboyante» n’est allumée qu’après que le «récipiendaire»