Conclusion 1
Dans le cadre de ce premier chapitre, nous nous sommes attachés d’abord à cerner le jeu/ludique. Il semble difficile de donner une définition globale, car les visions des auteurs se fondent sur plusieurs perspectives : anthropologique, psychologique et psychopédagogique. De ce fait, la conception du jeu semble extrêmement subjective ; elle change aussi au cours du temps et selon les sociétés ; cela explique la multiplicité des études effectuées.
Ensuite, nous avons tenté d’appréhender les dimensions psychologiques, sociales et culturelles du jeu. Cela nous a permis de recentrer notre démarche en privilégiant l’articulation entre le jeu, le développement de l’enfant et ses apprentissages ; à ce sujet Jean-Marc-Luis voit dans le jeu un « moyen de connaissance, source d’équilibre physique et comportementale, le jeu est également espace de liberté : expansion de soi, connaissance de soi en sont ses grandes vertus »110. Cela signifie que le jeu et l’enfant doivent être liés ; il est donc de la responsabilité des éducateurs d’accompagner les apprenants dans la recherche du ludique, et d’en faire de futurs acteurs de la société.
Enfin, nous avons pu évoquer cette relation entre les activités ludiques et les apprentissages scolaires, pourtant, non seulement il est possible d’apprendre en jouant, mais le jeu comporte de nombreux avantages en termes de pédagogie ; il complète de manière intéressante la démarche scolaire. A ce sujet , Deligny nous invite à tendre la main à l’enfant à l’aide du jeu en disant: « Si tu veux les connaître vite, fais-les jouer, si tu veux leur apprendre à vivre, laisse les livres de coté, fais-les jouer, si tu veux qu’ils prennent goût au travail, ne les lie pas à l’établi, fais-les jouer, si tu veux faire ton métier, fais-les jouer,