Conférence - le monde du travail actuel en belgique
Fin janvier, la Belgique comptait 253 000 demandeurs d’emplois, soit 16% de la population active. La tendance est à la hausse depuis 2012. Pour l’union wallonne des entreprises, la Wallonie reste empêtrée dans un chômage structurel avec des chômeurs de longue durée et peu éduqués. En Belgique, il y a actuellement environ 1 emploi disponible pour 40 chômeurs.
2. De la complexité
On constate que le marché du travail se caractérise par sa complexité. Cela est dû au fait que les données disponibles sont relativement confuses et abondantes.
2.1 Celle des faits, et ils sont têtus
Exemple : « la courbe de Beveridge ». Il s’agit d’une relation inversement proportionnelle entre le taux d’emplois vacant et le taux de chômage.
Sachant que l’économie peut évoluer (les qualifications, les besoins,…), la courbe de Beveridge peut se déplacer.
Le taux d’emploi vacant et le taux de chômage n’évoluent pas à la même vitesse. Ex : Si la conjoncture se dégrade, le taux de chômage va augmenter et le taux vacant va diminuer mais au lieu de remonter sur le même chemin quand la conjoncture s’améliore, l’un va agir plus vite que l’autre. Le taux d’emploie vacant étant plus réactif que le taux de chômage.
Il y a un constat de « matching » entre les besoins de l’économie et les formations et profit. Certains économistes ont essayer de mettre au point un indicte de « mismatch ». Celui-ci remet en évidence le phénomène de structure du marché qui peut changer.
L’indice de mismatch n’est pas propre à la Belgique. Quand on regarde l’indice des pays de l’Europe des 15, on remarque que la Suède et la Belgique ont n indice de mismatch très important. Or, les taux de chômage dans ces deux pays sont inférieurs à la moyenne européenne. Par contre, l’Espagne, le Portugal et l’Italie ont un