Consequences et solutions de la délinquance juvénile

1973 mots 8 pages
II) Les conséquences et les solutions

1) La répression par la justice
Les Parquets mineurs et les juges pour enfants peuvent être saisis soit en cas de délits commis par un mineur et/ou bien parce que celui-ci est dans une situation de danger moral ou physique. En 2005 sur toute l’Île-de-France et sur l’ensemble des affaires traitées par les juridictions spécialisées pour mineurs (TPE, Tribunaux Pour Enfants) 50,8% des mineurs ont fait l’objet d’une saisine comme mineurs en danger (au civil) et 49,2% comme délinquants
(au pénal).
Les parquets franciliens étaient saisis de plus de 42 000 affaires pénales concernant des mineurs.
Pour la mise en œuvre des diverses mesures judiciaires décidées (investigations, suivis éducatifs en milieu ouvert, sanctions éducatives, placements), à l’exception des peines d’incarcération, les juges pour enfants peuvent faire appel principalement à la PJJ
(protection judiciaire de la jeunesse) ou au secteur associatif habilité (SAH).
L’action de l’Etat en matière de traitement de la délinquance des mineurs se fonde principalement sur l’ordonnance de 1945 qui, bien que maintes fois modifiée, continue de prévaloir. Celle-ci a introduit une « excuse de minorité » et un « droit à l’éducation et à la protection » qui priorise et impose une dimension éducative à toute réponse judiciaire. Mais ces principes ont été souvent ré-interrogés, et remis en cause depuis la « crise des banlieues » des années 80 avec l’émergence d’une préoccupation sécuritaire particulièrement centrée sur la délinquance juvénile
Certains dénoncent en premier lieu l’engorgement des tribunaux pour enfants, la faiblesse des moyens des services éducatifs, de probation pour le suivi et la réinsertion et par conséquent l’effet quasiment contre-productif des peines d’enfermement lorsqu’elles sont finalement appliquées. Tandis que d’autres mettent en cause avant tout l’indulgence, le laxisme de certains juges pour enfants et

en relation

  • Devoir Entretien FINAL
    1527 mots | 7 pages
  • Lettre de motivation chef de service
    297 mots | 2 pages
  • Avis juridique
    1760 mots | 8 pages
  • Définitions ECJS
    1745 mots | 7 pages
  • ASE94
    273 mots | 2 pages
  • Fiche de lecture Gaberan
    519 mots | 3 pages
  • Ppf projet personnel de formation
    1466 mots | 6 pages
  • Extrait dossier pratiques professionnelles
    474 mots | 2 pages
  • journal d'étude clinique
    2199 mots | 9 pages
  • les lois en france
    1465 mots | 6 pages
  • Dc2 en ime
    2064 mots | 9 pages
  • educ spé
    1989 mots | 8 pages
  • Sans Nom 1
    558 mots | 3 pages
  • RAPPORT DE STAGE IFSI
    3518 mots | 15 pages
  • Rapport de stage bpjeps
    3665 mots | 15 pages