Ce corpus nous met a disposition trois textes datant du
XIX et XXe siècle: Fille du feu de Alexandre Dumas,
Discours de l'imagination, de Louis Aragon, La reine des facultés de Charles Baudelaire. Ces trois textes développent un thème commun qui est l'imagination. Il est donc légitime de se demander quels points commun peut­on dégager de ces trois textes traitant de l’imagination. Ces trois auteurs crée une incarnation de l'imagination mais de manière différente, Alexandre Dumas la considère comme un être vivant a part entière
"l'imagination, cette folle du logis". Pour ce faire Dumas utilise toutes sorte de personnification comme celle cité précédemment. Louis Aragon dans Discours de l'imagination parle au travers de cette imagination comme le souligne le paratexte" C'est l'imagination elle­ même qui s'exprime ici." ce qui lui donne comme dans la préface des filles du feu de Dumas un coté plus humain. Ces deux auteurs ont donc exprimé la même idée mais avec des procédés différents. Quand à
Charles Baudelaire dans La reine des facultés titre faisant d'ailleurs allusion à l'imagination la décrit comme elle est réellement c’est­à­dire une faculté "Mystérieuse faculté qu'est cette reine des facultés". Il se détache donc de nos deux auteurs précédents qui eux sont plus dans son coté humain que scientifique. Ces trois auteurs ont donc traité le même thème mais de manière différente. Dumas toujours dans sa préface des fille du feu donne une vertu de folie à l’imagination “l’imagination,cette folle du logis, en chasse momentanément la raison”. C’est une sorte de pouvoir qui est attribué a l’imagination
“Tantôt il est le roi d'orient Salomon[...] tantôt il est le sultan de crimée”. Dumas donne à l’imagination un pouvoir aussi bien d’évasion que de puissance. Louis
Aragon donne un côté mystérieux à cette imagination,
Tout au long de cette extrait il nous décrit un produit dont il ne dévoilera jamais le nom “Le produit[...] ce
philtre