CORPUS COMPARATIF
Dans chacun de ces poèmes, les poètes expriment la nostalgie de leurs pays natal respectifs en blâmant le pays qui les accueillent. Victor Hugo dans « Les Quatre vents de l’esprits » blâme l’Angleterre-pays où il est en exil- de manière particulière. En effet il s’adresse à un interlocuteur nommé Proscrit avec lequel il échange ses regrets, le manque de son pays natal, la France. Il critique l’Angleterre en employant un présent de vérité général dans une phrase qu’il répète trois fois dans le poème : « Le mois de mais sans la France ce n’est pas le mois de mai » et semble vivre son exil comme un deuil au vu de la présence du champ lexical de la mort dans la troisième strophe : « les tombes », « aux cieux », « tombeaux ». De plus Victor Hugo montre un aspect du pays d’exil par contraste en parlant d’abord de ce qui lui manque en France puis en blâmant le pays qui l’accueil. Par ailleurs, Léopold Sédar Senghor dans « New York » s’adresse à la ville de New York en la personnifiant : Vers 1 « New York ! D’abord j’ai été confondu par ta beauté, ces grandes filles d’or aux jambes longues. ». Le poète parait subjugué par la ville au début du poème, puis, au fil du poème, il semble ouvrir les yeux sur une ville qu’il juge angoissante avec la métaphore filée du froid « yeux de métal