Devoir type BAC de français.

Question sur le corpus :

Les extraits de textes sont tous tirés de pièces de théâtre Le premier extrait vient de Lorenzaccio d’Al de Musset, acte IV scène 9 ; le deuxième d’Électre de jean Giraudoux ; le troisième de Oh les beaux jours de Samuel Beckett. Ce sont tous des monologues, mais chacun a une spécificité qui lui est propre. Mais quelles sont-elles ? Nous verront cela à travers trois parties : le conteste des monologues, l’originalité des textes et les didascalies.

Le texte 1 se situe à l’acte IV scène 9 juste avant que Lorenzo ne tente de tuer son cousin Alexandre de Medicis. Il se parle donc à lui-même avant l’acte fatal, ce qu’on peut qualifier d’assez « banal » pour la situation puisqu’il est normal de se préparer psychiquement à un assassinat. Le monologue du teste 2 par contre, se déroule pendant un entracte, ce qui est tout à fait inhabituel puisque l’entracte est une pause réservée aux spectateurs, et pendant lequel les acteurs se reposent où change de costumes. Ici le jardinier à qui était promis Électre arrive sur scène, comme si c’était totalement imprévu et improvisé à la dernière hâte pour le spectateur, et commence son monologue. Mais il ne se parle pas à lui-même, il parle aux spectateurs et leur explique son tourment. Il y a au moins six fois le pronom Vous qui est cité (L.2-3-5-19) et à un moment il les remercie d’être là à l’écouter : merci d’être là (L.13). Le verbe avouez (L.23) se rapporte aussi aux spectateurs. C’est donc dans un conteste très étrange que se fait ce monologue puisque le Jardinier arrive presque à l’improviste pour parler aux spectateurs de ses malheurs et presque bavarder avec eux. On ne sait pratiquement rien sur le contexte du texte 3, sauf que ce n’est pas l’acte 1. Les didascalies nous laisse penser cela : Scène comme au premier acte. On peut donc en déduire que ça ne peut pas être ledit acte.

Dans son monologue de l’extrait 1, Lorenzo imagine la scène du meurtre