Cours droit commercial maroc
·73% pensent que les parlementaires nous représentent mal
· 68% n’ont pas confiance
Si 32% des jeunes pensent qu’il faut mettre de la religion dans les partis politiques (et inversement, cf. L’Economiste du 25 janvier 2006 et cf. infra), la majorité ne se reconnaît dans aucun des partis, bien peu se reconnaissent dans un des partis marocains, ni donc dans le PJD ou les autres formations islamistes. Paradoxe ou contradiction de la jeunesse?
95% des jeunes de 16 à 29 ans interrogés dans notre grande enquête le disent! De 16 à 29 ans, garçons ou filles, riches, pauvres ou moins pauvres, citadins, ruraux… On vit sa vie en dehors de toute considération politique.
Pourtant, faut-il le rappeler, près d’un Marocain sur trois a entre 15 à 29 ans: 29% plus exactement, selon le recensement 2004, soit 8,6 millions de jeunes.
Non seulement, ils ne s’identifient à aucun courant politique, mais 68% disent «ne pas avoir confiance en la politique». 19% ne savent pas et seulement 13% affirment «avoir confiance en la politique» (même proportion chez les filles et les garçons), ce qui est la limite du seuil de signification (10%).
75% des jeunes hommes n’ont pas confiance en la politique. Un peu moins chez les filles, qui sont plus indécises: 60% des demoiselles n’ont pas confiance en la politique.
26% des jeunes dames disent qu’elles «ne savent pas», soit deux fois plus que chez ces jeunes messieurs (13%). La méfiance de la politique ne diffère pas selon la classe sociale et le lieu d’habitation des jeunes.
En revanche, elle est plus exacerbée plus on avance dans l’âge, et ce avec des différences significatives de scores:
- 64% des 16-17 ans déclarent ne pas avoir confiance en la politique
-66%des18-20ans
-67%des21-24ans
-72%des25-29ans.
Quant aux parlementaires, ils ont du pain sur la planche pour accroître leur crédibilité! Ils n’en ont aucune auprès de la jeunesse: 73% d’entre eux pensent que