cours d'histoire de la vie politique
Comme la expliqué Weber, Tout pouvoir politique a besoin d’un principe de légitimité pour obtenir l’obéissance des gouvernés. Car, en effet, le pouvoir ne peut durablement reposer que sur la violence, sur la contrainte, sur la force physique. Même sous l’ancien régime, le roi ne gouverne pas parce qu’il est le chef de l’armée. C’est lui qui a le monopole de la contrainte physique et légitime.
Sur quoi s’appuie le roi ? Sur ses armées, sur ses gendarmes, mais pour fonder sa légitimité, et notamment sa croyance, dans le fait qu’il est le représentant de D.ieu sur terre, et qui tient aussi à sa filiation de dynastie dont il est héritier et aussi sur la croyance, et la coutume de règles ancestrales telle que la loi salique. On s’aperçoit des lors que le pouvoir se fonde sur les principes de légitimité. La Révolution Française a rejeté toutes ses croyances qui fondaient le pouvoir du roi et les a oubliés au profit d’une nouvelle idole : la Raison. Le gouvernement fonde ses décisions sur la raison, sur la capacité des parlements à raisonner.
C’est à partir de là que sont posés les fondements de la démocratie représentative et la lutte politique telle qu’on l’entend aujourd’hui. Le vote se généralise, la lutte électorale s’intensifie, la politique devient alors une affaire professionnelle et les partis politiques s’affirment comme les acteurs essentiels de la vie politique.
chapitre 1–Extension du droit de vote et transformations du corps électoral
1.1 Les vicissitudes d’un nouveau principe de légitimation du pouvoir
La division entre citoyens actifs/citoyens passifs, le suffrage censitaire et l’instauration du Suffrage « Universel » masculin en 1848. Les exclus du SU : les femmes (jusqu’en 1944) et français musulmans d’Algérie (1962).
Difficultés à penser que les individus sont