Cours
Il convient en premier lieu de déterminer, de manière un peu large, le terrain de son choix : droit français, droit comparé, champ européen, champ international, approches croisées ? Il faut ensuite essayer de limiter son sujet : il faut essayer à partir de premières lectures de quoi on veut parler, pourquoi on veut en parler : c’est ce que l’on peut appeler le domaine de sa recherche (section 1) pour tenter (mais cela ne se fait pas nécessairement dans cet ordre, ni de manière linéaire – les deux pouvant être menés conjointement, de façon consciente ou inconsciente ) ensuite de préciser le champ de sa recherche. La détermination du domaine de recherche est évidemment plus étroitement définie, lors du choix du sujet, pour un mémoire de master 2 que pour un master 1. Les mémoires de master sont nettement orientés par le master que l’étudiant suit : pour un master de droit public, le domaine tiendra du droit public lato sensu, en respectant les règles spécifiques du contrôle des connaissances du master de référence, il en sera de même pour un master de droit privé. Les masters plus « resserrés » autour d’un champ – et non d’un domaine, c’est-à-dire d’un thème ou d’un secteur de recherches plus spécifique - exigeront évidemment des choix plus restreints. Mais par exemple, pour un master 2 de droit économique communautaire, le choix du domaine peut se porter sur des croisements avec le droit international économique ou avec le droit interne (privé ou public) économique, l’essentiel étant bien entendu de considérer les éventuelles préférences des responsables des masters et du directeur de mémoire, sans oublier de tenir compte des règles locales qui gouvernent l’octroi des allocations de recherche. Le premier des paramètres subjectifs à prendre en compte est l’ objectif professionnel poursuivi. Il est possible d’opter pour une stratégie qui dépasse l’année, et en M1, choisir un domaine dans lequel il s’inscrira aussi en M2, voir