Première SES

Introduction de dissertation :
Comment analyser les mutations de l’action collective en France depuis 1970 ?

Conflits et société sont deux termes pour le moins étroitement liés. Ces conflits sociaux, se traduisant par exemple par des grèves ou des protestations de la part de groupes d’individus, sont présents dans divers domaines (document 2). De nombreux conflits sociaux sont rattachés pour l’essentiel au monde du travail. En effet, on assiste durant ces dernières années à des évolutions de l’action collective dans ce domaine.
Ce phénomène se définit par des mouvements protestataires mobilisant des groupes comme des ouvriers, des paysans, des féministes défendant une cause, contre d’autres pour des raisons économiques, notamment la hausse des salaires, politiques (protection de la faune sauvage, réchauffement climatique) ou culturelles (mariage homosexuel). D’un point de vue sociologique, on peut s’appuyer sur les caractéristiques particulières aux groupes, la nature de la cause défendue, l’aspect de l’appartenance à un certain groupe social.
Dans la société française, on remarque que le taux de syndicalisation aurait diminué de moitié entre 1970 et 1995 passant de 20% des actifs à seulement 10% (document 3), il y aurait donc une diminution des conflits. Il faut également souligner que le rôle des syndicats est de renforcer les moyens humains et matériels nécessaires à l’action collective, cette baisse aura donc des conséquences accrues sur son évolution.
Ainsi, quelles pourraient être les causes de cette baisse ? Le chômage serait-il un conducteur de la baisse de la syndicalisation ? Les grèves sont-elles le meilleur moyen de se « faire entendre » au sein d’une société ? Quelles nouvelles formes d’action pourraient se mettre en place ?
Afin de répondre à ces questions nous présenterons, dans une première partie, les principales mutations du travail en France depuis 1970, puis nous montrerons leurs effets sur l’évolution de la