Cours
Par la suite, les poètes utilisent différents moyens pour faire de ces textes, des poèmes satiriques. L’ironie est utilisée chez la Fontaine lorsqu’il invoque la « raison » (v.11) dans l’argumentation du Lion qui est arbitraire : « c’est que je m’appelle Lion » (v.12) ; »le droit du plus fort » (v.15) ; « comme le plus vaillant » (v.16) ; « je l’étranglerai » (v.18). De plus, l’ironie est employée par Verlaine qui joue sur le décalage entre la situation, un enterrement, et le vocabulaire : « gai, charmant, brille, svelte » qui constitue une antiphrase. Du Bellay ironise avec un chiasme antithétique : « la Lune en plein midi, à minuit le Soleil » (v.8) qui souligne la bêtise des courtisans. Par ailleurs, les poètes utilisent un vocabulaire péjoratif qui accentue la critique. On parle de bourgeois « poussifs […] gros […] bouffis » chez Rimbaud ; de « vieux » courtisans chez Du Bellay et de « croque-morts